Deuxième lettre aux français d'hier et surtout d'aujourd'hui
Et tout spécialement à Monsieur Brice
Hortefeux, que la décence et le respect envers la constitution française m’interdit
d’appeler Monsieur le Ministre.
J’ai lu dans
un hebdomadaire que vous vous demandiez, monsieur, si que vous faisiez était
juste. J’ai une réponse pour vous : non.
Ma démonstration
est simple, monsieur : votre ministère est une honte à l’histoire de notre
république et votre sacerdoce relève de l’insulte nationale.
Vous devez
vous dire que je porte là un jugement bien hâtif sur votre « travail ».
Pourtant, j’appuie ce jugement sur les textes fondateurs de notre république :
la constitution de 1958 et la déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
Vous me
répondrez : mais ils ne sont pas citoyens. Et je vous rétorquerai :
mais ils sont hommes. Oh pardon… Mais ils sont HOMMES. C’est là leurs
indéniables, inaltérable qualité. Et la France monsieur, a juré solennellement son attachement à aux principes
reconnaissant ces inaltérables qualités.
Je vous accuse, monsieur, de traitements inhumains. Je vous
accuse, monsieur, de ramener des êtres humains en souffrance à des chiffres.
Je vous accuse monsieur de trahir, de cracher sur la déclaration des droits de
l’homme et du citoyen par la simple audace que vous avez de simplement vous poser la
question de la justesse de votre indigne mission.
LES HOMMES NAISSENT ET DEMEURENT LIBRE ET EGAUX EN DROIT.
De part votre horrible labeur, vous retirez à cette phrase toute sa vérité.
Vous retirez à ces Hommes Liberté et Droit. Vous les parquez comme des animaux
renvoyés à l’abattoir de la misère de leur pays. Pire que des agneaux à l’abattoir,
des Hommes en larmes.
Je vous accuse monsieur, d’être indigne de votre qualité de
Français. Insulte à une nation, à un idéal, à un rêve que certains ont payé de
leur sang.
Voilà la réponse à votre interrogation personnelle, et pour
conclure vous concernant, je compléterai Zola : « Au cours des siècles, l'histoire des peuples n'est qu'une leçon de mutuelle tolérance » et vous monsieur, n’êtes
qu’une nouvelle preuve que la leçon reste à faire.
Et toi France,
je ne te comprends plus. Comment toi, tu peux laisser faire pareil ignominie ? Comment
toi, terre des lumières, peux tu les laisser faire ? N’y a-t-il plus de rage
dans ta jeunesse ? n’y a-t-il plus d’espoir dans ta nation pour laisser la porte
ouverte aux monstres ? Bordel, France, où es ton histoire ? Ton combat ?
Fustige, renvoie, lève toi. Sors, arrache ton regard de cette triste TF1, de ce
triste journaux qui ne te parle que de peur et te ment de la façon la plus
éhonté, la plus évidente. Est tu donc devenu totalement idiote ? France ,
je t’exhorte…
Et je le
referais.
Encore.
Parce que c’est
là un de mes droits inaliénables. Cela s’appellent la résistance à l’oppression.
Et même si les
bruits de bottes sont assourdis, même si la télévision, Saint Jean Pierre Perneau
te ramène à tes heures les plus noires armé d’un sourire Colgate, même si la
propagande se veut omniprésente mais insidieuse cela ne veut pas pour autant
dire que l’oppression n’est pas là.
France,
Debout. Lève donc ce poing et rappelle toi qui tu es.
Car : TOUS
LES HOMME NAISSENT ET DEMEURENT LIBRES
ET EGAUX EN DROIT. Tu l’as juré France.
PS : Et
le poing reste levé…