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Lettres à la France
13 mars 2008

Deuxième lettre aux français d'hier et surtout d'aujourd'hui

Et tout spécialement à Monsieur Brice Hortefeux, que la décence et le respect envers la constitution française m’interdit d’appeler Monsieur le Ministre.

 

J’ai lu dans un hebdomadaire que vous vous demandiez, monsieur, si que vous faisiez était juste. J’ai une réponse pour vous : non.

Ma démonstration est simple, monsieur : votre ministère est une honte à l’histoire de notre république et votre sacerdoce relève de l’insulte nationale.

Vous devez vous dire que je porte là un jugement bien hâtif sur votre « travail ». Pourtant, j’appuie ce jugement sur les textes fondateurs de notre république : la constitution de 1958 et la déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

Vous me répondrez : mais ils ne sont pas citoyens. Et je vous rétorquerai : mais ils sont hommes. Oh pardon… Mais ils sont HOMMES. C’est là leurs indéniables, inaltérable qualité. Et la France monsieur, a juré solennellement son attachement à aux principes reconnaissant ces inaltérables qualités.

Je vous accuse, monsieur, de traitements inhumains. Je vous accuse, monsieur, de ramener des êtres humains en souffrance à des chiffres. Je vous accuse monsieur de trahir, de cracher sur la déclaration des droits de l’homme et du citoyen par la simple audace que vous avez de simplement  vous poser la question de la justesse de votre indigne mission.

LES HOMMES NAISSENT ET DEMEURENT LIBRE ET EGAUX EN DROIT.

De part votre horrible labeur, vous retirez à cette phrase toute sa vérité. Vous retirez à ces Hommes Liberté et Droit. Vous les parquez comme des animaux renvoyés à l’abattoir de la misère de leur pays. Pire que des agneaux à l’abattoir, des Hommes en larmes.

Je vous accuse monsieur, d’être indigne de votre qualité de Français. Insulte à une nation, à un idéal, à un rêve que certains ont payé de leur sang.

Voilà la réponse à votre interrogation personnelle, et pour conclure vous concernant, je compléterai Zola : « Au cours des siècles, l'histoire des peuples n'est qu'une leçon de mutuelle tolérance » et vous monsieur, n’êtes qu’une nouvelle preuve que la leçon reste à faire.

Et toi France, je ne te comprends plus. Comment toi, tu peux laisser faire pareil ignominie ? Comment toi, terre des lumières, peux tu les laisser faire ? N’y a-t-il plus de rage dans ta jeunesse ? n’y a-t-il plus d’espoir dans ta nation pour laisser la porte ouverte aux monstres ? Bordel, France, où es ton histoire ? Ton combat ? Fustige, renvoie, lève toi. Sors, arrache ton regard de cette triste TF1, de ce triste journaux qui ne te parle que de peur et te ment de la façon la plus éhonté, la plus évidente. Est tu donc devenu totalement idiote ? France , je t’exhorte…

 

Et je le referais.

Encore.

 

Parce que c’est là un de mes droits inaliénables. Cela s’appellent la résistance à l’oppression.

Et même si les bruits de bottes sont assourdis, même si la télévision, Saint Jean Pierre Perneau te ramène à tes heures les plus noires armé d’un sourire Colgate, même si la propagande se veut omniprésente mais insidieuse cela ne veut pas pour autant dire que l’oppression n’est pas là.

 

France, Debout. Lève donc ce poing et rappelle toi qui tu es.

 

Car : TOUS LES HOMME NAISSENT ET DEMEURENT  LIBRES ET EGAUX EN DROIT. Tu l’as juré France.

 

PS : Et le poing reste levé…

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